FOCUS sur les réflexions que mènent la CUMA d’Ancerviller

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La CUMA d’Ancerviller est aujourd’hui consciente qu’elle a un cap à franchir et c’est principalement pour cette raison que le bureau de la CUMA a pris l’initiative de se faire accompagner par le service innovation de la FRCUMA Grand-Est.

Engagée dans la démarche GIEE, cette première année d’émergence a pour but de définir les problématiques du collectif. Après plusieurs réunions d’échanges, voici les problématiques qui sont ressorties :

Un manque de main d’œuvre sur les exploitations et à la CUMA : réflexion sur l’embauche de salariés à la Cuma afin d’avoir un service complet pour se dégager du temps.

Du matériel imposant à stocker et stationner dans des bâtiments difficiles d’accès à l’intérieur des villages : réflexions sur la création d’un bâtiment ateliers afin d’avoir un suivi et entretien impeccable du matériel.

La CUMA d’Ancerviller est une CUMA dynamique qui prend de plus en plus de place dans la vie des exploitations, la création d’un bâtiment permettrai d’être le lieu de rencontre des adhérents et favoriserai l’échange et la communication.

Depuis plusieurs années maintenant, la CUMA d’Ancerviller travaillent conjointement avec la CUMA des Prés. Les deux CUMA sont complémentaires sur certaines machines de leurs parcs matériels. Des réflexions sont engagées sur l’avenir des deux CUMA.

Les réflexions ont débuté avec une première réunion regroupant les deux CUMA voisines pour échanger sur la vision de chacun quant à l’avenir des CUMA d’ici 5 à 10 ans. Puis une vingtaine d’agriculteurs se sont déplacés dans les Ardennes, pour aller à la rencontre de Luc DUTHOIT, président de la CUMA de la Condé.

L’objectif des visites à l’extérieur est avant toute chose, faire prendre conscience aux adhérents que si la CUMA veut encore évoluer, et veut conserver son dynamisme, le collectif doit se créer son lieu de vie pour échanger. Cette notion est parfois difficile à intégrer puisque les besoins ne sont pas les mêmes pour tous.

Les agriculteurs souhaitent multiplier les visites pour aller chercher le meilleur de toutes les organisations et aboutir sur un projet le plus réfléchi possible. Indubitablement, les réflexions engagées réservent un bel avenir aux 3 années d’animation dans le cadre du GIEE, pour les CUMA et également pour le territoire. Les bienfaits de la CUMA ne sont plus à prouver et les adhérents sont conscients que c’est grâce à la CUMA qu’ils peuvent acquérir du matériel performant et innovant.

Les deux structures vont-elles entreprendre le projet de bâtiment-atelier ensemble ? Vont-elles fusionner ? Restez connectés, affaire à suivre !

Emeline DROUVILLE